🎮📱Écrans et Enfants : Mission (Presque) Impossible
- Agnès Gillardin
- 18 avr.
- 5 min de lecture

💡Guide pour Parents
Bienvenue dans le monde merveilleux des écrans ! Un sujet qui fait débat à chaque repas de famille et qui génère plus de questions ou de crises que de réponses.
Pas de panique ! Nous allons explorer les bienfaits, les « mals » faits (oui, il y en a), et surtout, comment gérer tout cela, qui, soyons honnêtes, pourrait bien être la meilleure solution pour éviter de transformer votre maison en champ de bataille numérique.
Parce qu'après tout, changer de perspective peut parfois être la solution... Et si les écrans sont un "symptôme", peut-être qu'on pourrait juste jouer à un autre jeu : celui du dialogue. 🎮💬
Les « Mals faits » des Écrans : Quand la Magie Tourne Mal
1- La dépendance
Anxiété et dépression : Des études montrent que l'utilisation excessive des écrans peut augmenter les niveaux d'anxiété, de stress et de dépression chez les enfants, surtout si cela se fait au détriment des interactions sociales en face à face.
Dépendance et isolement : Les enfants peuvent devenir dépendants des jeux vidéo, des réseaux sociaux ou des applications, ce qui peut les rendre plus isolés et moins enclins à participer à des activités sociales en dehors des écrans.
2. L'obésité digitale et la sédentarité
Qui n'a jamais vu son enfant manger des chips tout en jouant à un jeu vidéo ?
L'usage excessif des écrans est souvent associé à un manque d'activité physique, ce qui peut conduire à des problèmes de poids et d'autres troubles de santé.
2. Le syndrome de la "face d’écran" : Moins de contact, plus de pixels
Alors là, c’est l'effet "je parle à mon téléphone, mais pas à toi" .
Vous connaissez cette situation où votre enfant est si concentré sur son jeu vidéo qu’il oublie de vous dire bonjour ? Si vous vous sentez un peu exclu, c’est normal.
3. Le sommeil ? Quel sommeil ?
Les enfants exposés aux écrans, surtout avant de dormir, peuvent rencontrer des difficultés pour s'endormir en raison de la lumière bleue émise par les appareils. Cela perturbe leur rythme circadien et la qualité de leur sommeil.
Résultat : à 23h, vous vous retrouvez avec un enfant qui a l’énergie d’un kangourou sous stéroïdes. La solution ? Une "zone de sommeil sans écrans" avec un joli compromis : pas d'écran 30 minutes avant le coucher.

🎮Les Bienfaits des Écrans : Oui, Il Y En a (Vraiment !)
1. Apprentissage interactif, ou comment transformer un enfant en génie de 10 ans !
Grâce à des applications éducatives, vos enfants peuvent devenir des experts en mathématiques, en géographie, et même en arts (qui sait, peut-être un futur Picasso).
Par exemple, votre enfant a appris à résoudre des équations algébriques grâce à un jeu où il devait aider un robot à sauver le monde. Un petit coup de pouce pour leur futur CV, non ?
2. Développement de compétences cognitives : Attention, ils vont finir par vous battre aux échecs ! 🎯
Les jeux de stratégie et les défis intellectuels aident à affiner les compétences de réflexion. Ce n'est peut-être pas la clé pour une carrière en neurosciences, mais c’est un bon début.
3. Connexion sociale : Comment un écran peut aider à rester sociable… sans quitter la maison
Dans un monde de plus en plus globalisé, les écrans permettent aux enfants de rester en contact avec leurs amis et leurs familles, même à distance (Bien évidement, il faut rester vigilant pour éviter le harcèlement des réseaux).
Les applications de messagerie et les réseaux sociaux offrent des opportunités de maintenir des liens sociaux. Imaginez-vous à leur place, à 13 ans, pouvoir discuter avec son meilleur ami tout en s’affrontant dans une bataille épique sur Fortnite… et tout ça sans sortir de sa chambre. Si ça, ce n'est pas de l'amitié numérique moderne !
Comment Gérer Tout Cela ?
(Spoiler : Cela Implique une Communication… et un Peu de Patience)
La méthode Palo Alto consiste à prendre en compte les interactions et la communication systémique. En gros, il s'agit de comprendre les dynamiques familiales et de trouver un équilibre. Voici quelques idées pratiques pour naviguer dans l’océan numérique de vos enfants :
1. Créer des règles claires, mais souples
Faites un tableau des "Règles du Temps d'Écran" avec votre enfant.
Par exemple : "Pas plus de 1 heure de jeu vidéo par jour, sauf le week-end, où tu peux obtenir 30 minutes supplémentaires en nettoyant ta chambre" (ça, ça marche toujours).
Mais attention, laissez de la place pour la flexibilité : un vendredi soir où tout le monde est fatigué, peut-être un film en famille avec pop-corn et écrans partagés ?
2. Le dialogue
Engagez la conversation avec votre enfant. Pourquoi est-il accro à son jeu ? Qu’est-ce qui lui plaît tant dans cette vidéo ?
Montrez que vous êtes intéressé, et vous pourriez découvrir que derrière ces heures passées sur l'écran, il y a des raisons intéressantes.
Comme Alexis, qui dit : "Mais c’est de l’art, maman ! Regarde la texture de la voiture dans ce jeu !"
3. Modéliser un usage responsable des écrans :
Rappelez-vous de respecter les règles de temps d’écran que vous établissez pour vos enfants. Les enfants apprennent souvent par imitation.
Problématique : "Mon ado est accro aux réseaux sociaux, comment le sortir de cette spirale sans finir par entrer dans une guerre froide ?"
Solution Palo Alto :
Plutôt que de dire "réduis ton temps d'écran", proposez-lui de partager quelque chose de positif sur ses réseaux ou même de l’impliquer dans une activité hors écran où il peut aussi trouver cette connexion sociale.
Problématique : "Chaque fois que je propose à mon enfant d’éteindre l’écran, il me demande encore 10 minutes. Ce petit compromis ne cesse de s'étirer…"
Solution Palo Alto : Le problème réside dans le déficit de clarté des règles et dans la manière de proposer une alternative.
Si chaque fois, il obtient son "compromis", c'est parce qu'il a déjà trouvé une manière efficace d'obtenir ce qu'il veut. Au lieu de négocier encore et encore, l'idée est de redéfinir les règles du jeu.
Par exemple, annoncez que, désormais, l’heure d’écran est directement suivie par un moment à passer ensemble (sans écran). Vous créez ainsi un nouveau cadre où le temps d’écran est compensé par des interactions réelles.
Problématique : "Depuis qu'il est sur son téléphone toute la journée, mon ado se coupe de tout ce qui l’entourait avant. Que faire pour qu’il redevienne plus présent ?"
Solution Palo Alto : La thérapie brève nous apprend que les comportements qui semblent décalés sont souvent des tentatives de s’adapter à une situation. Le téléphone devient peut-être pour lui un moyen de s’évader d’un environnement qui lui semble trop pesant. Plutôt que de lui faire sentir qu’il fait quelque chose de mal, invitez-le à redéfinir ses moments d’évasion, mais avec un objectif commun.🎮👾
Problématique : "Mon ado est tout le temps connecté avec ses amis sur son jeu en ligne. Il ne veut plus participer aux repas en famille, c’est comme s’il vivait dans un autre monde !"
Solution Palo Alto : Ici, l’approche de Palo Alto suggère de ne pas condamner directement l’activité, mais plutôt d’explorer les bénéfices cachés du jeu en ligne. Les jeux multijoueurs peuvent être un moyen pour l’adolescent de développer des compétences sociales et de maintenir des liens d’amitié
Conclusion
Les écrans, c’est un peu comme le chocolat : ils ne sont pas mauvais en soi, mais si on en abuse, ça peut avoir des conséquences.
Avec la méthode Palo Alto, l’objectif est de trouver un équilibre entre les avantages et les inconvénients des écrans.
En discutant avec vos enfants, en posant des règles claires et en prenant l’exemple, vous pourrez faire en sorte que la technologie devienne un allié, et non un ennemi.
Et au final, vous pourrez peut-être même gagner la prochaine partie de Fortnite… ou pas. Mais bon, c’est l’intention qui compte.



