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La confiance en soi. Vague question !

  • Agnès Gillardin
  • 26 nov. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 févr.

un chat qui voudrait se voir lion dans le mirroir
Confiance en soi


Manque de confiance en soi ? De quoi parle-t-on ?

La confiance en soi est souvent limitée par des croyances négatives sur soi-même : « Je ne suis pas assez compétent » ou « Je vais forcément échouer ». Que l’on soit enfant, adolescent ou adulte, on ressent tous à un moment donné de notre vie un manque ou une perte de confiance en soi. Exemples :


Un enfant qui se critique et se dévalorise, un enfant qui évite les défis, qui est plus sensible à la critique et qui craint l’échec.

« Je ne veux pas faire de vélo car ils sont plus forts que moi ».


Un adolescent qui manque de confiance en lui à cause de son apparence physique parce qu'il se compare aux autres et se sent inférieur. « Je dois ressembler à telle personne pour être apprécié ». Celui qui ne se sent pas capable de réussir à l'école. « Je suis nul en maths » ou « je vais échouer à cet examen », ce qui impacte sa motivation et ses performances.


Un adulte qui essaye de compenser son manque de confiance en sur-préparant ses interventions ou en adoptant un comportement perfectionniste. Ces comportements, bien que motivés par l'idée de mieux réussir, finissent par être épuisants et renforcent son anxiété, ce qui aggrave encore le manque de confiance (et cela vaut dans le milieu professionnel comme personnel).



Comment la thérapie brève systémique peut être un outil efficace pour améliorer sa confiance en soi ?


Pour que l’enfant puisse s’épanouir et affronter les défis de la vie quotidienne, il est important de valoriser les efforts fournis au lieu de se concentrer uniquement sur les résultats, de fixer des objectifs réalisables, et de dédramatiser les erreurs.


Aider les adolescents à retrouver confiance en eux est essentiel, car cette période de la vie est souvent marquée par des défis liés à l’estime de soi, l’acceptation sociale, et la recherche d’identité. En se concentrant sur des progrès réalistes et en changeant sa manière de se parler ou de se voir, l’adolescent doit prendre conscience de son discours intérieur négatif et apprendre à le reformuler de manière plus positive. Au lieu de se dire

« je vais échouer », il faudrait remplacer cela par « je vais faire de mon mieux et apprendre de cette expérience ».

Il est nécessaire de redéfinir ces croyances limitantes en mettant en lumière les contre-exemples ou les incohérences dans le raisonnement. Par exemple, si une personne dit qu’elle échoue toujours, le thérapeute pourrait lui faire observer les moments où elle a réussi. Ce changement de perspective permet de déstructurer ces fausses idées de soi et de se revaloriser.

Si la personne évite de prendre des responsabilités parce qu'elle a peur de l’échec, le thérapeute pourrait lui suggérer de se fixer de petits objectifs réalistes et d’évaluer le résultat après coup, et cela vaut à tout âge.

 
 
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