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Crises d'angoisse et anxiété chez l'enfant ou l'adolescent

  • Agnès Gillardin
  • 17 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 sept.



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🔍 Saviez-vous que l'anxiété touche de plus en plus d'enfants et d'adolescents ?


Certains parents voient leur enfant se bloquer avant un contrôle, refuser de dormir seul, ou encore être pris d’une crise d’angoisse apparemment « sans raison ».


Environ 1 enfant ou adolescent sur 5 souffre d'anxiété. Mais comment identifier les signes et soutenir nos jeunes pour qu'ils y fassent face ?


Voici quelques questions fréquentes sur l'anxiété chez les jeunes et des conseils pour les aider. 💡


❓ Quels sont les signes de l'anxiété chez un enfant ou un adolescent ?


  • Refus d'aller à l'école ou à des événements sociaux ?

  • Peur irrationnelle ou crises de panique ?

  • Changements d'humeur soudains, troubles du sommeil ?

  • Douleurs physiques comme des maux de ventre, nausées ?

  • Nervosité accrue, préoccupations constantes ou évitement de certaines situations ?


Si vous observez ces comportements chez votre enfant ou adolescent, il est essentiel de réagir et de lui apporter votre soutien. 🌈

 

🚫 Ce qu’il ne faut pas faire face à l’anxiété ou aux crises d’angoisse d’un enfant


  1. Sur-rassurer

    • Dire sans cesse « Ne t’inquiète pas, tout va bien » finit par invalider l’émotion de l’enfant.

    • Il entend : « Si on me rassure autant, c’est que ma peur est vraiment dangereuse ».

  2. Éviter à la place de l’enfant

    • Ex. : ne pas l’emmener à l’école parce qu’il pleure, rester systématiquement à ses côtés pour dormir, parler à sa place en public.

    • L’évitement soulage à court terme mais renforce la peur à long terme.

  3. Minimiser ou ridiculiser

    • « Ce n’est rien », « Arrête ton cinéma », « Tu es trop grand pour avoir peur de ça ».

    • Cela coupe la communication et l’enfant se sent incompris.

  4. Céder systématiquement à la crise

    • Ex. : quand l’enfant hurle, lui donner immédiatement ce qu’il veut pour « éviter la catastrophe ».

    • L’enfant apprend alors : « Pour calmer mon angoisse, j’ai besoin que l’autre fasse quelque chose pour moi ».

  5. Vouloir contrôler l’angoisse à sa place

    • En prenant trop de responsabilités (« Respire ! Bois de l’eau ! Calme-toi ! »).

    • L’enfant reste dépendant et ne développe pas ses propres stratégies.


❓ Comment aider mon enfant face à l'anxiété ?


Écoutez-le attentivement et faites-lui comprendre que ses émotions sont légitimes.


La peur : Si votre enfant ou adolescent imagine systématiquement des scénarios catastrophes (par exemple, à propos d'un examen), vous pouvez l'encourager à exagérer ces scénarios pour prendre du recul.

"Imaginons que ton examen se passe très mal, que pourrait-il se passer ensuite ? Est-ce que ce serait vraiment la fin du monde ?"

Cette technique permet de diminuer l'impact émotionnel de la peur en relativisant la situation. 🧠❤️


La perte de contrôle : L'anxiété découle souvent d'un sentiment de perte de contrôle. Une approche efficace consiste à décomposer les problèmes en petites étapes concrètes. Si votre enfant se sent submergé par les exigences scolaires ou sociales, aidez-le à organiser ses tâches de manière réaliste.

"Aujourd'hui, concentrons-nous sur cette petite partie du travail, et demain on s'occupera de l'autre. Ça te convient ?"

La montagne à gravir : Encouragez votre enfant à se concentrer sur la gestion de la situation et ses petites victoires. Face à une situation angoissante (par exemple, une présentation en classe), au lieu de simplement lui dire "calme-toi", rappelez-lui ses réussites passées dans des situations similaires.


"Tu te souviens de la dernière fois où tu as bien géré une présentation ? Comment as-tu fait pour y arriver ?"

Cela renforce l'idée que l'anxiété est gérable et que votre enfant dispose des ressources nécessaires pour surmonter ses difficultés.


Au lieu de dire : "Tu es trop anxieux", reformulez par : "C'est compréhensible d'être stressé dans cette situation. Comment peut-on y faire face ensemble ?"

Il est important de voir l'anxiété non pas comme une maladie à fuir, mais comme une émotion que l'enfant peut apprendre à comprendre et à gérer. Cela permet de réduire la stigmatisation liée à l'anxiété.


❓ Quand consulter un professionnel ?


Si l'anxiété persiste malgré vos efforts ou si elle perturbe le quotidien de votre enfant, il peut être utile de consulter un spécialiste pour un accompagnement adapté.


L'anxiété est courante, mais elle peut être surmontée avec le bon soutien. 💙


Pour un suivi personnalisé, contactez-moi au Cabinet Agétera – Agnès Gillardin, spécialiste des enfants et des adolescents.

 

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