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  • Agnès Gillardin
  • 9 janv.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 janv.

Les enfants rencontrent parfois des obstacles scolaires qui peuvent sembler insurmontables et générer des crises d'angoisse. Souvent, il suffit de changer la manière dont nous abordons ces difficultés pour qu'elles deviennent gérables, voire sources de croissance. Voici des stratégies concrètes pour soutenir les enfants, inspirées de ce modèle :


👉 1. Revoir la perception du problème – Changer de perspective


Quand un enfant dit "Je suis nul(le) en maths", ce n'est pas simplement un fait, mais une perception du problème. Changer cette perception est la première étape pour amorcer un changement.


Exemple : Si un enfant lutte avec les mathématiques, au lieu de dire "Tu n’as pas bien compris cette leçon", reformulez : "C’est normal d’avoir des difficultés avec certains concepts, mais chaque erreur t’apporte une meilleure compréhension." Cela lui permet de percevoir l'échec comme une étape vers la réussite et de se détacher de la notion d’échec définitif.


crise d'angoisse

👉 2. Prendre des mesures rapides dès que le problème se manifeste – Agir avant que cela ne devienne un blocage


La thérapie brève Palo Alto se concentre sur l’action immédiate. Dès qu’un enfant montre des signes de frustration ou de stress (procrastination, pleurs avant l’école, difficulté à commencer les devoirs), intervenez rapidement avec une solution simple et efficace.


Exemple : Si votre enfant se montre stressé à l’idée de commencer ses devoirs, proposez-lui une activité relaxante de 5 minutes avant, comme un jeu de respiration (ex : "inspirer 3 secondes, expirer 3 secondes"). Vous pourrez ensuite aborder les devoirs de manière plus calme, en le guidant à faire une tâche simple d’abord, comme lire une question ou résoudre un exercice facile. Cela réduit le sentiment d’incompétence.


👉 3. Réajuster la communication – Comment on dit les choses change tout.


Les mots et le ton ont une influence immense sur la façon dont un enfant va aborder une situation. L’objectif ici est de changer la façon dont on parle du problème pour qu’il devienne un défi motivant plutôt qu’un obstacle insurmontable.


Exemple : Plutôt que de dire "Tu dois absolument finir ce devoir ce soir", reformulez avec une approche plus souple et positive : "Que dirais-tu de commencer ce devoir ensemble, même si c'est juste pour 10 minutes, et on verra comment ça se passe ?" Cette approche allège la pression et donne à l’enfant l’impression d’avoir le contrôle.


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👉 4. Diviser les tâches complexes – Découper pour mieux avancer


Lorsque l’on est face à une tâche scolaire complexe, comme un gros devoir ou un projet, il est crucial de le découper en petites étapes gérables, une stratégie fondamentale.


Exemple : Si un enfant doit faire un exposé de 10 pages, plutôt que de lui dire "Prépare ton exposé", divisez-le en étapes :

  • Étape 1 : Trouver un sujet en 10 minutes.

  • Étape 2 : Faire une recherche pendant 20 minutes.

  • Étape 3 : Écrire l’introduction en 15 minutes, et ainsi de suite.


    Cela permet à l’enfant de se concentrer sur une petite tâche à la fois, sans être accablé par l’ensemble du projet.


👉 5. Favoriser les réussites petites mais significatives – Célébrer chaque progrès


L’idée ici est de récompenser les petites victoires pour encourager l’enfant à continuer d’avancer. Chaque progrès, aussi minime soit-il, doit être mis en valeur pour maintenir la motivation.


Exemple : Si un enfant termine une petite partie de ses devoirs ou répond correctement à une question, félicitez-le sincèrement, même pour une petite victoire. Dites : "Bravo, tu as bien travaillé, maintenant tu es prêt(e) pour la suite." Cela booste son estime de soi et renforce le désir de continuer.


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👉 6. Créer une routine rassurante – Apporter de la prévisibilité et de la sécurité


Les enfants réagissent bien à la prévisibilité. En appliquant une routine claire, ils se sentent plus en sécurité et plus confiants dans leurs capacités à gérer les devoirs.


Exemple : Établir un emploi du temps flexible mais structuré pour les devoirs : "Après l’école, tu as 30 minutes pour te détendre, puis nous passerons 20 minutes sur tes devoirs de maths." Une routine régulière diminue l’anxiété et permet à l’enfant de mieux gérer son temps.


👉 7. Créer des moments de déconnexion et de relaxation – Ne pas oublier de se reposer


Le stress scolaire peut être épuisant, et il est essentiel de donner à l’enfant des moments de décompression.


Exemple : Après une session de travail ou de devoirs, proposez un moment de jeu ou d’activité physique pour relâcher la pression. Une petite balade à l’extérieur, quelques minutes de jeu tranquille (légos, poupées, lecture pour les plus grands…) , ou même une activité créative peuvent revitaliser l’enfant, lui permettant de revenir plus concentré pour la suite.


🔑 Le secret ? En changeant l’interaction entre l’enfant et ses difficultés scolaires (par la communication, la mise en place de stratégies concrètes, et l’encouragement), vous l’aidez à transformer ses défis en opportunités de croissance personnelle.


💡 Un problème scolaire ne doit pas être une fin en soi. C'est l'occasion de montrer à l'enfant qu'il peut trouver des solutions adaptées à ses besoins et prendre du recul par rapport à la pression.

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